Au pays d’Oz, la population se réjouit à l’annonce de la mort d’Elphaba, la méchante sorcière de l’Ouest. Venue rassurer la foule, Glinda, la bonne sorcière du Sud, raconte comment elle se lia jadis d’amitié avec elle. Dès sa naissance, Elphaba est rejetée par ses parents à cause de sa peau verte. Devenue une jeune femme, elle accompagne sa sœur cadette handicapée qui entre à l’université, où la directrice, Madame Morrible, reconnaît ses pouvoirs et lui offre de lui enseigner à les maîtriser. Elphaba partagera donc la chambre de Glinda. D’abord réticente, cette dernière, gâtée et vaniteuse, laissera tomber ses préjugés au contact d’Elphaba, notamment lorsque les animaux dotés de la parole, déclarés indésirables, seront chassés.
Cette adaptation d’un spectacle musical de Broadway constitue le premier volet d’un diptyque consacré à la méchante sorcière de l’Ouest, personnage d’abord rendu célèbre dans Le magicien d’Oz. Suivant la trame des romans de Gregory Maguire, qui réactualisent le récit iconique, le film raconte comment la jeune Elphaba, ostracisée pour sa différence, parviendra à rallier sa communauté en faveur de la défense de la justice. Ode à l’ouverture et à l’acceptation de la différence, cette production à grand déploiement, ponctuée de numéros chantés, comporte quelques brèves menaces qui s’estompent rapidement au profit d’un divertissement accessible à tous.