Innovateur et généreux !
La 45e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal, doyen des festivals de films au Canada, se déroulera du 5 au 16 octobre. Près de 380 films et événements seront présentés pendant ces 11 jours de festivités qui se déploieront dans les 11 lieux suivants : le Cinéma du Parc, le Cinéma Impérial, la Cinémathèque québécoise, le Cineplex Odéon du Quartier Latin, la Grande-Place du Complexe Desjardins, l’Inis, le Kino Lab, la Société des Arts Technologiques (SAT), le Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, le Pavillon Judith-Jasmin annexe (salle Jean-Claude Lauzon) ainsi que le Quartier général, situé à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM et à la Chaufferie.
Au programme cette année : 340 films (parmi lesquels 138 longs métrages et 170 courts métrages) en provenance de 62 pays – dont 43 premières mondiales, 13 premières internationales, 39 premières nord-américaines et 57 premières canadiennes à travers les diverses sections du Festival : Compétition internationale, Focus Québec / Canada, Les incontournables, Les nouveaux alchimistes, Panorama international, Temps Ø, Histoire(s) du cinéma, Présentations spéciales, P’tits Loups, FNC Séries, Rencontres pancanadiennes du cinéma étudiant, Événements ainsi qu’une nouvelle section consacrée à la Réalité Virtuelle, FNC eXPlore.
L’équipe de programmateurs est composée cette année de : Claude Chamberlan, Dimitri Eipides, Chloé Bernard, Jasmine Caron, Katayoun Dibamehr, Camille Favroul-Caster, Julien Fonfrède, Philippe Gajan, Daniel Karolewicz, Amélie Pichon et Gabrielle Tougas-Fréchette qui se sont répartis la tâche de bâtir une programmation riche, unique, variée et surprenante composée de découvertes autant que de noms reconnus avec des longs et courts métrages de fiction, documentaires, films d’animation, hommages et rétrospectives, rencontres professionnelles, installations interactives et événements.
Ouverture et clôture
Le Festival s’ouvrira avec la projection du dernier film de Kim Nguyen, Un ours et deux amants (Two lovers and a bear), le 5 octobre prochain au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Présenté en première mondiale à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes au printemps dernier, ce premier long métrage en anglais du réalisateur de Rebelle réunit l’actrice canadienne Tatiana Maslany (Orphan Black, Stronger) et l’acteur américain Dane DeHaan (The Amazing Spiderman 2,Valérian et la Cité des Mille Planètes) dans une histoire d’amour se déroulant dans le Grand Nord et teintée de fantastique.
C’est également avec une incursion dans la région polaire que se clôturera le Festival le 15 octobre avec la projection auCinéma Impérial de Maliglutit, le nouveau film de Zacharias Kunuk. Le réalisateur de Atanarjuat, la légende de l’homme rapide signe ainsi son retour au FNC, avec cette histoire de vengeance inspirée du célèbre western de John Ford, The Searchers, qui nous plonge à nouveau au sein de la communauté Inuit et de sa culture, dans les glaces de l’Arctique.
Compétition internationale : Louve d’Or présentée par Québecor
Cette section propose des films provenant du monde entier, qui s’aventurent sur de nouveaux terrains. Cette année, 18 films font partie de la sélection : A Decent Woman, Lukas Valenta Rinner (Autriche, Corée du Sud, Argentine) ; The Days that confused, Triin Ruumet (Estonie) ; Diamond Island, Davy Chou (Cambodge, France, Thaïlande, Allemagne) ; Dogs, Bogdan Mirica (Roumanie, France, Bugarie, Qatar) ; The Giant, Johannes Nyholm (Suède, Danemark) ; Home, Fien Troch(Belgique) ; In the last days of the city, Tamer El Said (Egypte, Allemagne, Royaume-Uni); The Last family, Jan P. Matuszynski (Pologne) ; Life after life, Zhang Hanyi (Chine); Maudite Poutine, Karl Lemieux (Québec / Canada) ; Mister Universo, Tizza Covi, Rainer Frimmel (Autriche, Italie) ; One week and a day, Asaph Polonsky (Israël) ; Le Parc, Damien Manivel (France) ; Park, Sophia Exarchou (Grèce, Pologne) ; Radio Dreams, Babak Jalali (États-Unis) ; The Student, Kirill Serebrennikov (Russie) ; Toni Erdmann, Maren Ade (Allemagne, Autriche) et La Tortue rouge, Michael Dudok De Wit(France, Belgique).
Focus Québec / Canada présenté par Air France
La programmation Focus porte, comme à son habitude, un coup de projecteur sur le cinéma d’ici. Parmi les 16 films sélectionnés, 7 seront présentés en première mondiale et 5 sont des premiers longs métrages. Les 10 œuvres en compétition sont : Les Arts de la parole, Olivier Godin (Québec / Canada) ; Boost, Darren Curtis (Québec / Canada) ; Le Cyclotron, Olivier Asselin (Québec / Canada) ; The Lockpicker, Randall Okita (Canada) ; Mean Dreams, Nathan Morlando (Canada) ;Mes nuits feront écho, Sophie Goyette (Québec / Canada) ; Stealing Alice, Marc Séguin (Québec / Canada) ; We’re still together, Jesse Klein (Québec / Canada) ; Werewolf, Ashley McKenzie (Québec / Canada) et X Quinientos, Juan Andrés Arango Garcia (Canada, Colombie, Mexique).
La sélection comporte également 6 films présentés hors-compétition : L’Autre côté de Novembre, Maryanne Zéhil (Québec / Canada) ; Below her mouth, April Mullen (Canada) ; La Chasse au collet, Steve Kerr (Québec / Canada) ; Christiania, grand rectum de l’université de foulosophie, François Gourd (Québec / Canada) ; Shadows of paradise, Sebastian Lange (Québec / Canada) et The Spark, Stephen Shellenberger (Québec / Canada).
Les Incontournables
Cette sélection regroupe les grands noms du cinéma, et propose les œuvres les plus remarquées et acclamées au cours de l’année, offertes en primeur au public montréalais. Les 23 œuvres attendues sont : A Lullaby to the sorrowful mystery,Lav Diaz (Philippines) – Ours d’argent-Prix Alfred-Bauer à la Berlinale 2016; A Quiet passion, Terence Davies (Royaume-Uni) ; After the storm, Hirokazu Koreeda (Japon) ; American Honey, Andrea Arnold (Royaume-Uni, États-Unis) – Prix du Jury au Festival de Cannes 2016 ; Aquarius, Kleber Mendonça Filho (Brésil, France) ; Les Beaux jours d’Aranjuez, Wim Wenders (France, Allemagne) ; Bitter Money, Ku Qian, Wang Bing (Hong-Kong, France) ; Daguerrotype, Kiyoshi Kurosawa(France, Belgique, Japon) ; Death in Sarajevo, Danis Tanovic (France, Bosnie-Herzégovine) – Ours d’argent-Grand Prix à la Berlinale 2016 ; L’Effet aquatique, Sólveig Anspach (France, Islande) ; Le Fils de Joseph, Eugène Green (France, Belgique) ; Frantz, François Ozon (France) ; Gimme Danger, Jim Jarmusch (États-Unis) ; Mademoiselle, Park Chan-Wook(Corée du Sud) ; Neruda, Pablo Larraín (Chili) – Louve d’Or 2015 pour El Club; The Ornithologist, João Pedro Rodrigues(Portugal, France, Brésil) ; La Prunelle de mes yeux, Axelle Ropert (France) ; Safari, Ulrich Seidl (Autriche) ;Sieranevada, Cristi Puiu (Roumanie, France, Bosnie-Herzégovine, Croatie) ; The Untamed, Amat Escalante (Mexique, Allemagne, France) – Louve d’Or 2013 pour Héli ; Weirdos, Bruce McDonald (Canada) ; The Woman who left, Lav Diaz(Philippines) – Lion d’Or à la Mostra de Venise 2016 et Yourself and yours, Hong Sang-Soo (Corée du Sud).
Les nouveaux alchimistes
Les nouveaux alchimistes présentent 16 œuvres audacieuses et formellement novatrices, en lice pour le prix AQCC. Cette section s’ouvrira avec la projection du long métrage Déserts, film énigmatique et charnel de Charles-André Coderre et Yann-Manuel Hernandez (Québec / Canada), présenté en première mondiale. Les autres films projetés sont : L’Ange blessé, Emir Baigazin (Allemagne, France, Kazakhstan) ; Autre Part, de l’artiste visuel Ouananiche (Québec / Canada), présenté en première mondiale ; By the time it gets dark, Anocha Suwichakornpong (Thaïlande, Pays-Bas, France, Qatar) ; Happy times will come soon, Alessandro Comodin (Italie, France) ; I had nowhere to go, Douglas Gordon (Allemagne) ; Isola,Fabianny Deschamps (France) ; Lampedusa, Peter Schreiner (Autriche) ; Lily Lane, Bence Fliegauf (Hongrie) ; Mimosas,Oliver Laxe (Espagne, Maroc, France, Qatar), lauréat du Grand prix de la Semaine de la Critique 2016 ; Oscuro Animal,Felipe Guerrero (Colombie, Argentine, Pays-Bas, Allemagne, Grèce) ; Pacifico, Fernanda Romandia (Mexique) ; Sixty Six,Lewis Klahr (États-Unis) ; The sun, the sun blinded me, Wilhelm et Anka Sasnal (Pologne) ; Un rêve solaire, Patrick Bokanowski (France) et We make couples, Mike Hoolboom (Canada).
Panorama international
Avec une sélection de 22 films, ce programme nous donne à voir une vision contrastée et engagée du nouveau cinéma mondial. Les longs métrages sont : Affame ton chien, Hicham Lasri (Maroc, France); Les Colons, Shimon Dotan(France, Israël, Canada, Allemagne) ; The Death of J. P. Cuenca, João Paulo Cuenca (Brésil) ; Ember, Zeki Demirkubuz (Turquie, Allemagne) ; Fallow, Laurent Van Lancker (Belgique) ; El Gusto, Safinez Bousbia (Irlande, Algérie) ; Harmonium, Kôji Fukada (Japon) ; The Land of the enlightened, Pieter-Jan De Pue (Belgique, Irlande, Pays-Bas, Allemagne) ; The Last omelette – The making of The Land of the enlightened, Grégoire Verbeke (Belgique) ; Lost and beautiful, Pietro Marcello (Italie); Maquinaria Panamericana, Joaquin Del Paso (Mexique) ; Merci Patron!, François Ruffin (France) ; Moi, Nojoom, 10 ans, divorcée, Khadija Al-Salami (Yémen, France, Émirats arabes unis) ; Le Peuple interdit, Alexandre Chartrand (Québec / Canada) ; Sand Storm, Elite Zexer (Israël) ; Scarred Hearts, Radu Jude (Roumanie) ; Soy Nero, Rafi Pitts (Allemagne, Mexique, France) ; Theater of life, Peter Svatek (Canada) ; Les Vies de Thérèse, Sébastien Lifshitz(France) ; Welcome to Iceland, Felix Tissi (Suisse) ; Wolf and sheep, Shahrbanoo Sadat (Danemark, Suède, France, Afghanistan) et Yamato (California), Daisuke Miyazaki (Japon, États-Unis, Taïwan, Pays-Bas).
Temps Ø
Cette année encore, Temps Ø offre un programme foisonnant mêlant cinéastes rebelles et films mordants. Guillaume Niclouxest de retour avec son dernier opus, The End, dans lequel Gérard Depardieu erre seul, perdu dans la forêt, en hallucinant et en hurlant. Tout aussi drôle et décalé, Apnée met en vedette la célèbre troupe française de théâtre des Chiens de Navarre qui débarquent au cinéma dans ce film déjanté à l’humour totalement absurde, tandis que la réalisatrice française Lucile Hadzihalilovic présentera son conte fantastique, visuel et angoissant Évolution. Le Japon sera aussi bien représenté avec le réalisateur culte Sion Sono, qui sera présent deux fois plutôt qu’une : en sujet du documentaire The Sion Sono de Arata Oshima tout d’abord, dans lequel il se dévoilera, mais aussi avec son dernier film Antiporno, sans doute son plus radical, deuxième volet d’un « roman porno » nouveau, après Wet Woman in the Wind de Akihiko Shiota qui sera également présenté. Deux célèbres malédictions japonaises sont également de retour dans Sadako vs. Kayako, de Kôji Shiraishi, tandis que la star montante du cinéma japonais, Tetsuya Mariko, récompensé du Prix du cinéaste émergent au dernier Festival de Locarno, présentera Destruction Babies. Après avoir fait un détour par la Mostra de Venise et le Festival de Film de Toronto, Vincent Biron viendra présenter Prank, conte comique et cruel sur le passage à l’âge adulte. A cela s’ajouteAlipato : the very brief life of an ember, œuvre néo-punk par l’enfant terrible du cinéma philippin Khavn De La Cruz ;Director’s Cut d’Adam Rifkin, une satire mordante sur l’industrie du cinéma ; Je me tue à le dire, la nouvelle pépite du cinéma belge signée Xavier Seron ; Porno e Liberta, documentaire de Carmine Amoroso, sur la pornographie des années 1970 en Italie et Zoology de Ivan I. Tverdovsky, qui avait fait forte impression avec son premier long-métrage CorrectionClass, présenté au FNC 2014. Le Festival honorera enfin plusieurs classiques du genre avec les projections événements deBig trouble in Little China de John Carpenter, qui fêtera son 30e anniversaire, Phantasm : Remastered, le chef-d’œuvre de Don Coscarelli, présenté ici dans une version restaurée en 4K que le réalisateur J. J. Abrams a lui-même supervisé, etYear of the Dragon, le polar culte de Michael Cimino, qui sera projeté en 35mm.
Présentations Spéciales
Projections-événements et classes de maître sont au menu de cette section. Outre la projection commentée de Belgica ainsi que les classes de maître de Felix Van Groeningen et de Jennifer Reeder, soulignons la projection spéciale du film Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau, le long métrage de Mathieu Denis et Simon Lavoie, couronné du Prix du Meilleur film canadien au dernier Festival International de Film de Toronto. Également diffusé dans le cadre d’une projection spéciale, le film événement de Ulrike Ottinger, Chamisso’s Shadow, d’une durée de 720 minutes, sera présenté en intégralité (en quatre parties). Partie sur les traces du romancier et scientifique du XIXe siècle, Albert von Chamisso, aux confins du monde, d’Alaska jusqu’au Kamchatka via Chukotka, la grande réalisatrice allemande livre ici un film journal de bord fascinant.
Au programme également : la première nord-américaine de Solange et les vivants, le tout premier film de Ina Mihalache, qui reprend ici le personnage qu’elle a créé et qui l’a fait connaitre à travers les capsules Solange te parle, diffusées sur Youtube ; ainsi qu’une projection commentée par Katerina Cizek, la pionnière canadienne du documentaire numérique, lauréate de deux Emmys Awards pour ses créations multimédia.
Notons enfin les classes de maître de deux cinéastes reconnus sur la scène internationale : le réalisateur israélien Nadav Lapid qui s’est imposé avec ses deux premiers films Le Policier et L’Institutrice, et le réalisateur autrichien Ulrich Seidl, qui a concouru deux fois pour la Palme d’Or à Cannes et a été primé au Festival de Venise en 2012 pour son film Paradis : Foi.
Dans le cadre de cette section, plusieurs courts métrages seront aussi projetés : des films provenant de Suisse dans le programme Suisse mon amour !,des courts métrages des communautés autochtones lors du Lancement 2016 des courts métrages du WapikoniMobile et des œuvres présentées en collaboration avec le festival Vienna Independent Shorts au sein du Festival Triangle Project.
Courts métrages
Cette année, pour la première fois, la Compétition internationale, la compétition Focus Québec / Canada et la compétition Les nouveaux alchimistes (anciennement Lab) se tiendront du 6 au 11 octobre et se concluront par une soirée de remise des prix en l’honneur du court, le 11 octobre à 20h à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM. Une deuxième projection « reprise » sera également diffusée pour tous les programmes de courts métrages.
Parmi les 28 films en lice pour le prestigieux Loup argenté présenté par Paraloeil, soulignons Sarah Winchester, Opéra fantôme du réalisateurBertrand Bonello, Crystal Lakede l’artisteJennifer Reeder, From the diary of a wedding photographerdu réalisateur israélien Nadav Lapidou encoreLimbodeKonstantina Kotzamani.Du côté québécois, notons le film deFrançois Jaros, Oh what a wonderful feeling, présenté à la Semaine de la critique au dernier Festival de Cannes. Rappelons que le gagnant est automatiquement qualifié pour la course aux Oscars.
Dans la section Focus Québec / Canada, 30 courts métrages sont également en compétition pour le Grand prix Focus présenté par Post-Moderne et le Prix de la créativité présenté par MAtv, parmi lesquelsMutants, d’AlexandreDostie, lauréat du Prix du meilleur court métrage canadien au dernier Festival International du Film de Toronto (TIFF), ainsiqueGrimaces,de Ian Lagarde et Gabrielle Tougas-Fréchette, Tshiuetin de Caroline Monnet et Tout simplementdeRaphaël Ouellet.
Histoire(s) du cinéma
Krzysztof Kieślowski
Le célèbre réalisateur polonais, qui s’est éteint prématurément il y a vingt ans, a laissé à la postérité une filmographie aux propos universels et à la portée existentielle, en questionnant sans cesse ses personnages sur leurs choix moraux dans un monde en perpétuelle évolution. Pour lui rendre hommage, le festival présentera trois de ses films les plus importants de sa période polonaise : The Calm, son premier film censuré par les autorités polonaises, Camera Buff, sans doute son film le plus personnel et Blind Chance, interdit de diffusion en Pologne pendant six ans.
Felix Van Groeningen
Le réalisateur belge s’est imposé au fil des années sur la scène cinématographique avec ses films singuliers mêlant fantasmes de l’Amérique et belgitude trash et sentimentale à la fois, et s’est vu décerner le Prix du Meilleur réalisateur au dernier festival de Sundance pour son film Belgica. Le Festival lui consacre une rétrospective avec les projections de Steve + Skyet With friends like these, ses deux premiers films, La Merditude des choses, un film trash, hilarant et cynique, récompensé à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2009 et Alabama Monroe, primé au festival de Berlin de 2013, lauréat du César du Meilleur film étranger en 2014 et nommé aux Oscars cette même année.
Felix Van Groeningen profitera de sa venue au Festival du nouveau cinéma pour commenter la projection de Belgica, son plus récent long métrage, le mercredi 12 octobre à 17h au Cinéma du Parc et pour donner une classe de maître le vendredi 14 octobre à 17h au Pavillon Judith-Jasmin annexe (salle Jean-Claude Lauzon).
Jennifer Reeder
L’artiste et réalisatrice américaineJennifer Reeders’est faite connaitre pour ses œuvres féministes et engagées, rendant compte de la complexité des femmes de notre époque. Son univers singulier, teinté de magie, de tendresse et d’humour noir est reconnu par les plus grands festivals du monde, de la Whitney Biennial de New York au Festival Sundance, en passant par Berlin, Venise et Rotterdam. Pour découvrir son œuvre, le Festival proposera une rétrospective, avec une programmation de cinq de ses courts métrages présentés le samedi 8 octobre à 20h00 à la Cinémathèque québécoise et le lendemain à 14h00 au KINO Lab, suivie parune conversation avec l’artiste animée parÉmilie Mannering (Récipiendaire du Grand Prix Focus Québec/Canada 2015).
Jean-Pierre Lefebvre
Commençant sa carrière en tant que critique de cinéma, Jean-Pierre Lefebvre découvre rapidement sa vocation et se lance dans la réalisation avec un premier long métrage remarqué, Le révolutionnaire (1965). Reconnu comme l’un des pionniers du cinéma québécois indépendant, il est également l’un des premiers cinéastes québécois dont le travail a été reconnu à l’international. Ainsi son film Il ne faut pas mourir pour ça (1967), présenté dans le cadre de cet hommage, fut le premier film québécois sélectionné au Festival de Cannes. Ses deux autres longs métrages, Le vieux pays ou Rimbaud est mort(1977) et Aujourd’hui ou jamais (1997), qui complètent la trilogie autour du personnage d’Abel, interprété par Marcel Sabourin, seront également diffusés.