Antoine Pilon et Catherine Brunet dans WOLFE

WOLFE : LE NOUVEAU LONG MÉTRAGE DE FRANCIS BORDELEAU

Le jeune cinéaste Francis Bordeleau signe un premier long métrage dont le tournage débutera en février 2017, WOLFE. Le film, dont la sortie est prévue pour l’automne 2018, affiche une distribution de haut calibre, comptant de nombreux visages connus du cinéma québécois.

Francis Bordeleau, étoile montante du cinéma québécois
Révélé en mai 2016 grâce à Carnasse, un ambitieux court métrage qui lui valu le prix Or du public pour le meilleur court métrage lors du Fantastique week-end du cinéma québécois au Festival Fantasia, Francis Bordeleau espère marquer l’univers cinématographique avec sa prochaine réalisation, une œuvre inspirée du courant fauvisme. « Le cinéma que je mets en scène […] est un cinéma que je souhaite audacieux et essoufflant ; aliénant, dur et rêveur. C’est une course sans fin contre nous-mêmes », confie le réalisateur de 24 ans.

Une distribution de haut niveau
À l’occasion de son premier long métrage, Francis Bordeleau s’est entouré d’une brochette d’acteurs chevronnés, entremêlant les talents d’étoiles montantes de la scène cinématographique québécoise à ceux de comédiens d’expérience : Catherine Brunet, Ludivine Reding, Antoine Pilon, Léa Roy, Godefroy Reding, Manuel Tadros, Julianne Côté, Catherine De Léan, Mylène Mackay, Mariloup Wolfe, Alexis Martin, Roc Lafortune et Rosalie Vaillancourt. Miguel Henriques, à titre de directeur, vient ajouter son talent et son expérience – il a notamment travaillé pour des productions de renoms, dont le Cirque du Soleil, One Drop, la FIFA et plusieurs autres- à celui de l’équipe.

Un long métrage hors normes
« On tourne d’une manière qui ne s’est jamais vue : de le faire avec autant de de couleurs, dans un cinéma qui est aussi gris et aussi blanc, à part Xavier [Dolan], peu de gens l’ont fait. » Le film a également la particularité d’avoir une caméra sans cesse en mouvement : « Il n’y a jamais d’arrêt, pas de moment de répit, c’est un marathon tout le temps. C’est un peu ça l’idée : le monde dans lequel on vit ne s’arrête jamais, on est tout le temps sollicité par tout ce qui bouge. Et c’est facile de se perdre là-dedans, de perdre le contrôle sur son monde. Et au final, il y aura toujours des choses qu’on ne contrôlera pas » (F. Bordeleau).

WOLFE jette un regard dur et orageux sur la perte et la prise de contrôle de jeunes adultes sur leur univers, deux éléments permettant de jouer sur les thèmes de la folie et de la maladie mentale. « Dans le milieu où j’évolue, il y a beaucoup de maladies mentales. Puisqu’on la décrit tout le temps comme étant quelque chose de négatif, on a choisi d’aborder ce thème de manière neutre: on ne dit pas que c’est positif ou négatif, on dit juste que ça existe, beaucoup plus qu’on pense », explique Francis Bordeleau.

Résumé de WOLFE
Durant une fête, Andie, dominatrice, manipulatrice et figure de proue d’un groupe de quatre amis, planifie d’organiser sa mort devant l’ensemble de ses proches. À travers un monologue éclaté, Andie révèle sa pensée profonde sur tout un chacun, déstabilisant le groupe et remettant en question les liens auparavant tissés. Alors que chacun tente de reprendre le contrôle du groupe, tant au niveau émotionnel que physique, une cinquième personne s’immisce de l’extérieur et vient semer la zizanie au sien de la “meute”.

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Fondateur du site web Cinémaniax en octobre 2006 et grand fan du divertissement au grand écran. Je trippe cinéma depuis que ma mère ma emmené voir Superman : Le Film et E.T. L'Extra-Terrestre et que mon père ma fait découvrir Aliens, Back to the Future, Beetlejuice et Predator. J'adore les films de super-héros, de science-fiction et surtout… Transformers.